En continuité avec le premier atelier, nous avons passé une seconde journée de sensibilisation autour de la manipulation et de la construction en terre. En s’inspirant des travaux de Goldsworthy sur les craquelures, nous avons voulu en même temps travailler sur la relation entre les bâtiments pour sortir de l’échelle de l’objet. Chaque groupe de deux élèves a donc commencé par habiller une pierre de terre pour former une « boule » de terre. Ces boules, symbolisant des bâtiments, ont ensuite été placées sur un panneau et mises en relation: les élèves ont défini les relations et le tracé des circulations entre ces bâtiments. Pour matérialiser ces tracés, jouer sur l’évolution de la maquette dans le temps, et percevoir les différences de perception de la maquette en fonction de la présence ou non de ces tracés, ceux-ci devaient apparaître sous formes de craquelures. En effet, la terre de Mably utilisée fissure assez facilement, nous avons donc joué sur l’épaisseur de la couche de terre (à l’aide de morceaux d’OSB découpés) pour diriger les craquelures sur la maquette. Ainsi la maquette est passée petit à petit d’une surface lisse à une surface craquelée, les fissures dessinant les relations entre les bâtiments. Enfin, pour continuer sur le travail du temps, la maquette a été placée dehors, et les élèves ont pu constater le travail de l’érosion et le retour progressif à la nature de la terre.
La dernière journée de l’atelier est décrite sur cette page.
Une réflexion sur « Atelier terre et craquelures au collège de la Pacaudière »
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